O cortiço


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— Olha como arranjas isso, Rosa; esta rapariga é mesmo uma estouvada; não tem jeito para nada. Bem mostras que não nasceste para a sala; o teu lugar é na cozinha. — Ora vejam lá a figura de quem quer me dar regras!... quem te chamou aqui, intrometido? O teu lugar também não é aqui, é lá na estrebaria. Vai lá governar os teus cavalos, André, e não te intrometas no que não te importa.
— Voyez comment vous arrangez cela, Rosa ; cette fille est vraiment téméraire; il n'y a aucun moyen pour quoi que ce soit. Eh bien, vous montrez que vous n'êtes pas né pour la chambre; votre place est dans la cuisine. — Eh bien, regarde la figure de quelqu'un qui veut me donner des règles !... qui t'a appelé ici, interférant ? Ta place n'est pas ici non plus, elle est là-bas dans l'écurie. Vas-y et gère tes chevaux, André, et ne te mêle pas de ce qui ne t'importe pas.

— Cala-te dai, toleirona; — replicou André mudando de lugar algumas cadeiras. — O que sabes é só tagarelar. Não é aqui o lugar destas cadeiras... Olha como estão estes jarros!... ainda nem alimpaste os espelhos!... forte desajeitada e preguiçosa que és!... No tempo de Isaura andava tudo isto aqui que era um mimo; fazia gosto entrar-se nesta sala. Agora, é isto. Está claro que não és para estas coisas.
— Tais-toi, imbécile ; répondit André en déplaçant des chaises. — Ce que vous savez, ce n'est que du bavardage. Ce n'est pas la place pour ces chaises... Regarde comme sont ces vases !... Tu n'as même pas encore nettoyé les miroirs !... Maladroit et paresseux que tu es !... Du temps d'Isaura, tout ça était par ici, ce qui était un régal; c'était un plaisir d'entrer dans cette pièce. Maintenant, c'est ça. Il est clair que vous n'êtes pas dans ces choses.

— Essa agora é bem lembrada! — retorquiu Rosa, altamente despeitada. Se tens saudades do tempo de Isaura, vai lá tirá-la do quarto escuro do tronco, onde ela está morando. Esse decerto ela não há de ter gosto para enfeitá-lo de flores. — Cala a boca, Rosa; olha que tu também lá podes ir parar. — Eu não, que não sou fujona. — Por que não achas quem te carregue, se não fugirias até com o diabo. Coitada da Isaura! uma rapariga tão boa e tão mimosa, tratada como uma negra da cozinha! e não tens pena dela, Rosa? — Pena por que, agora?... quem mandou ela fazer das suas? — Pois olha, Rosa, eu estava pronto a agüentar a metade do castigo que ela está sofrendo, mas na companhia dela, está entendido.
"Celui-là est bien connu maintenant !" rétorqua Rose, très rancunière. Si vous manquez le temps d'Isaura, allez la sortir de la pièce sombre dans le coffre, où elle vit. Que certainement elle n'aura pas le goût de l'orner de fleurs. « Tais-toi, Rose ; Écoute, tu peux y aller aussi. — Pas moi, je ne suis pas un fugueur. — Pourquoi ne trouverais-tu pas quelqu'un pour te porter, si tu ne t'enfuyais même pas avec le diable. Pauvre Isaura ! une fille si gentille et câline, traitée comme une femme noire dans la cuisine ! et tu n'as pas pitié d'elle, Rosa ? — Dommage pourquoi, maintenant ?... qui lui a dit de faire son truc ? — Eh bien, écoute Rosa, j'étais prêt à supporter la moitié de la peine qu'elle subit, mais en sa compagnie, c'est entendu.

— Isso pouco custa, André; é fazer o que ela fez. Vai, como ela, tomar ares em Pernambuco, que infalivelmente vais para a companhia de Isaura. — Quem dera!... se soubesse que me prendiam com ela, isso é que era um fugir. Mas o diabo é que a pobre Isaura agora vai deixar a nós todos para sempre. Que falta não vai fazer nesta casa!... — Deixar como? — Você verá. — Foi vendida?... — Qual vendida! — Alheada? — Nem isso — Está forra?...
« Cela coûte peu, André ; est de faire ce qu'elle a fait. Allez, comme elle, prendre l'air à Pernambuco, que vous irez infailliblement en compagnie d'Isaura. — Je voudrais !... si j'avais su qu'on m'arrêtait avec elle, ce serait la fugue. Mais le diable est que la pauvre Isaura va maintenant tous nous quitter pour toujours. Qu'est-ce qu'on ne manquera pas dans cette maison !... — Sortir comment ? - Tu verras. — C'était vendu ?... — Qui s'est vendu ! "Inconscient? — Même pas ça — Es-tu libre ?...

— Que abelhuda!... Espera, Rosa; tem paciência um pouco, que hoje mesmo talvez você venha a saber tudo. — Ora ponha-se com mistérios... então o que você sabe os outros não podem saber?... — Não é mistério, Rosa; é desconfiança minha. Aqui em casa não tarda a haver novidade grossa; vai escutando. — Ah! ah! — respondeu Rosa galhofando. — Você mesmo está com cara de novidade. — Psiu!... bico calado, Rosa!... ai vem nhonhô.
— Quel fouineur !... Attends, Rosa ; Ayez un peu de patience, qu'aujourd'hui peut-être vous saurez tout. — Eh bien, ne t'inquiète pas pour les mystères... alors qu'est-ce que tu sais que les autres ne peuvent pas savoir ?... — Ce n'est pas un mystère, Rosa ; C'est mon soupçon. Ici, à la maison, il ne faut pas longtemps pour qu'il y ait de grandes nouvelles; allez écouter. - Oh! ah ! répondit Rose en riant. « Vous avez l'air neuf vous-même. — Psst !... tais-toi, Rosa !... voici Minho.

Pelo diálogo acima o leitor bem vê, que nos achamos de novo na fazenda de Leôncio, no município de Campos, e na mesma sala, em que no começo desta história encontramos Isaura entoando sua canção favorita. Cerca de dois meses são decorridos depois que Leôncio fora ao Recife apreender sua escrava. Leôncio e Malvina tinham-se reconciliado, e vindos da corte tinham chegado à fazenda na véspera. Alguns escravos, entre os quais se acham Rosa e André, estão asseando o soalho, arranjando e espanando os móveis daquele rico salão, testemunha impassível dos mistérios da família, de tantas cenas ora tocantes e enlevadoras, ora vergonhosas e sinistras, e que durante a ausência de Malvina se conservara sempre fechado.
Du dialogue ci-dessus, le lecteur peut clairement voir que nous sommes de retour à la ferme de Leôncio, dans la municipalité de Campos, et dans la même pièce où, au début de cette histoire, nous avons trouvé Isaura chantant sa chanson préférée. Environ deux mois se sont écoulés après que Leôncio se soit rendu à Recife pour appréhender son esclave. Leôncio et Malvina s'étaient réconciliés, et étant venus de la cour, ils étaient arrivés à l'hacienda la veille. Des esclaves, dont Rosa et André, nettoient le parquet, rangent et époussettent les meubles de ce riche salon, témoin impassible des mystères de la famille, de tant de scènes tantôt touchantes et enchanteresses, tantôt honteuses et sinistres, et qui durant la L'absence de Malvina l'avait toujours maintenu fermé.

Qual é, porém, a sorte de Isaura e de Miguel, desde que deixaram Pernambuco? que destino deu Leôncio ou pretende dar àquela?... por que maneira se reconciliou com sua mulher? Eis o que passamos a explicar ao leitor, antes de prosseguirmos nesta narrativa.
Mais quel est le sort d'Isaura et Miguel depuis qu'ils ont quitté Pernambuco ? Quel sort Leôncio a-t-il donné ou compte-t-il donner à celui-là ?... Comment s'est-il réconcilié avec sa femme ? C'est ce que nous commençons à expliquer au lecteur, avant de poursuivre ce récit.

Leôncio, tendo trazido Isaura para sua fazenda, a conservara na mais completa e rigorosa reclusão. Não era isto só com o fim de castigá-la ou de cevar sua feroz vingança sobre a infeliz cativa. Sabia quanto era ardente e capaz de extremos o amor que o jovem pernambucano concebera por Isaura; tinha ouvido as últimas palavras que Álvaro lhe dirigia — confia em Deus, e em meu amor; eu não te abandonarei.
Leôncio, ayant amené Isaura dans sa ferme, l'avait gardée dans l'isolement le plus complet et le plus rigoureux. Ce n'était pas seulement dans le but de la punir ou d'exercer sa vengeance féroce sur le malheureux captif. Il savait combien était ardent et capable d'extrêmes l'amour que le jeune homme de Pernambuco avait conçu pour Isaura ; il avait entendu les dernières paroles qu'Álvaro lui avait adressées : confiance en Dieu et en mon amour ; Je ne t'abandonnerai pas.

— Era uma ameaça, e Álvaro, rico e audacioso como era, dispunha de grandes meios para pô-la em execução, quer por alguma violência, quer por meio de astúcias e insídias. Leôncio, portanto, não só encarcerava com todo o rigor a sua escrava, como também armou todos os seus escravos, que daí em diante distraídos quase completamente dos trabalhos da lavoura, viviam em alerta dia e noite como soldados de guarnição a uma fortaleza.
— C'était une menace, et Álvaro, riche et audacieux comme il était, avait de grands moyens pour la mettre à exécution, soit par quelque violence, soit au moyen de ruses et de pièges. Leôncio, donc, non seulement emprisonna sa femme esclave avec toute la rigueur, mais arma également tous ses esclaves, qui désormais, presque complètement distraits de l'agriculture, vivaient en alerte jour et nuit comme des soldats de garnison dans une forteresse.

Mas a alma ardente e feroz do jovem fazendeiro não desistia nunca de seu louco amor, e nem perdia a esperança de vencer a isenção de Isaura. E já não era só o amor ou a sensualidade que o arrastava; era um capricho tirânico, um desejo feroz e satânico de vingar-se dela e do rival preferido. Queria gozá-la, fosse embora por um só dia, e depois de profanada e poluída, entregá-la desdenhosamente ao seu antagonista, dizendo-lhe: — Venha comprar a sua amante; agora estou disposto a vendê-la, e barato.
Mais l'âme ardente et féroce du jeune fermier n'a jamais renoncé à son amour fou, ni perdu l'espoir d'obtenir l'exemption d'Isaura. Et ce n'était plus seulement l'amour ou la sensualité qui le portait ; c'était un caprice tyrannique, un désir féroce et satanique de se venger d'elle et de sa rivale préférée. Il voulut en jouir, s'en aller un seul jour, et après avoir été profané et souillé, il la livra dédaigneusement à son antagoniste en lui disant : — Viens acheter ta maîtresse ; maintenant je suis prêt à le vendre, et pas cher.

Encetou pois contra ela nova campanha de promessas, seduções e protestos, seguidos de ameaças, rigores e tiranias. Leôncio só recuou diante da tortura e da violência brutal, não porque lhe faltasse ferocidade para tanto, mas porque conhecendo a têmpera heróica da virtude de Isaura, compreendeu que com tais meios só conseguiria matá-la, e a morte de Isaura não satisfazia o seu sensualismo, e nem tampouco a sua vingança. Portanto tratou de meditar novos planos, não só para recalcar debaixo dos pés o que ele chamava o orgulho da escrava, como de frustrar e escarnecer completamente as vistas generosas de Álvaro, tomando assim de ambos a mais cabal vingança.
Il lance donc contre elle une nouvelle campagne de promesses, de séductions et de protestations, suivie de menaces, de rigueurs et de tyrannies. Leôncio n'a reculé que devant la torture et la violence brutale, non pas parce qu'il n'avait pas la férocité de le faire, mais parce que, connaissant le tempérament héroïque de la vertu d'Isaura, il a compris qu'avec de tels moyens, il ne parviendrait qu'à la tuer, et la mort d'Isaura n'a pas satisfait son désir, sa sensualité, ni sa vengeance. Il essaya donc de méditer sur de nouveaux plans, non seulement pour réprimer sous ses pieds ce qu'il appelait l'orgueil de l'esclave, mais aussi pour contrecarrer et se moquer complètement des vues généreuses d'Álvaro, prenant ainsi la vengeance la plus complète sur les deux.

Além de tudo, Leôncio via-se na absoluta necessidade de reconciliar-se com Malvina, não que o pundonor, a moral, e muito menos a afeição conjugal a isso o induzissem, mas por motivos de interesse, que em breve o leitor ficará sabendo. Com esse fim pois, Leôncio foi à corte e procurou Malvina.
Surtout, Leôncio se voyait dans l'absolue nécessité de se réconcilier avec Malvina, non que l'orgueil, la morale, et encore moins l'affection conjugale l'y incitât, mais pour des raisons d'intérêt, que le lecteur apprendra bientôt. À cette fin, Leôncio est allé au tribunal et a recherché Malvina.

Além de todas as más qualidades que possuía, a mentira, a calúnia, o embuste eram armas que manejava com a habilidade do mais refinado hipócrita. Mostrou-se envergonhado e arrependido do modo por que a havia tratado, e jurou apagar com o seu futuro comportamento até a lembrança de seus passados desvarios. Confessou, com uma sinceridade e candura de anjo, que por algum tempo se deixara enlevar pelos atrativos de Isaura, mas que isso não passara de passageiro desvario, que nenhuma impressão lhe deixara na alma.
En plus de toutes les mauvaises qualités qu'il possédait, le mensonge, la calomnie, la tromperie étaient des armes qu'il maniait avec l'habileté de l'hypocrite le plus raffiné. Il se montra honteux et regrettable de la façon dont il l'avait traitée, et jura avec son comportement futur d'effacer jusqu'au souvenir de ses délires passés. Il avoua, avec la sincérité et la candeur d'un ange, que depuis quelque temps il s'était laissé emporter par les attraits d'Isaura, mais que ce n'avait été qu'une folie passagère, qu'aucune empreinte n'avait laissée dans son âme.

Além disso assacou mil aleives e calúnias por conta da pobre Isaura. Alegou que ela, como refinada loureira que era, empregara os mais sutis e ardilosos artifícios para seduzi-lo e provocá-lo, no intuito de obter a liberdade em troco de seus favores. Inventou mil outras coisas, e por fim fez Malvina acreditar que Isaura fugira de casa seduzida por um galã, que há muito tempo a requestava, sem que eles o soubessem; que fora este quem fornecera ao pai dela os meios de alforriá-la, e que, não o podendo conseguir, combinaram de mãos dadas e efetuaram o plano de rapto; que chegando ao Recife, um moço que tanto tinha de rico, como de extravagante e desmiolado, enamorando-se dela a tomara a seu primeiro amante; que Isaura com seus artifícios, dando-se por uma senhora livre o tinha enleado e iludido por tal forma, que o pobre moço estava a ponto de casar-se com ela, e mesmo depois de saber que era cativa não queria largá-la, e praticando mil escândalos e disparates estava disposto a tudo para alforriá-la. Fora das mãos desse moço que ele a fora tomar no Recife. Malvina, moça ingênua e crédula, com um coração sempre propenso à ternura e ao perdão, deu pleno crédito a tudo quanto aprouve a Leôncio inventar não só para justificar suas faltas passadas, como para predispor o comportamento que dai em diante pretendia seguir.
Er verleumdete die arme Isaura indem er ihr Verrat und Beleidigung vorwarf. Er führte an, dass sie, als herausgeputzte Blondine, die sie war, die subtilsten und listigsten Kunststücke verwendete, um ihn zu verführen um die Freiheit zum Austausch ihrer Freilassung zu erreichen und schließlich ließ er Malvina glauben, dass Isaura verführt von einem galanten Herrn geflüchtet war, der sie schon seit langer Zeit begehrte, ohne dass sie dies gewusst hätten. Dass dieser es sei, der ihrem Vater die Mittel zur Verfügung gestellt hatte, um sie freizukaufen und als dies nicht funktioniert hatte, hätten sie gemeinsam den Plan ausgeheckt und durchgeführt sie zu entführen. Als sie dann in Recife angekommen seien, hatte ein junger Mann, so reich wie extravagant und unverantworlich sie als seine erste Geliebte genommen. Isaura hatte ihn mit ihren Künsten, indem sie sich als frei Frau ausgab, so an sich gefesselt und hinters Licht geführt, dass der arme Junge im Begriff war, sie zu heiraten und nicht mehr von ihr lassen wollte, selbst nachdem er erfahren hatte, dass sie eine Sklavin war, so dass er alle möglichen Skandale veranstaltete und unsinnige Maßnahmen ergriff um sie frei zu kaufen. Es war aus den Händen dieses Jungen, aus der er sie in Recife in Empfang nahm. Malvina, ein naives und gutgläubiges Mädchen, mit einem Herzen, das immer zu Zärtlichkeit und Verzeihung neigte, glaubte alles, was Leôncio anführte, nur um seine Fehler der Vergangenheit zu entschuldigen, wie auch um den Glauben zu stärken, dass er sein Verhalten von nun an ändern würde.

Na qualidade de esposa ofendida irritara-se outrora contra Isaura, quando surpreendera seu marido dirigindo-lhe falas amorosas; mas o seu rancor ia-se amainando, e se desvaneceria de todo, se Leôncio não viesse com falsas e aleivosas informações atribuir-lhe os mais torpes procedimentos. Malvina começou a sentir por Isaura desde esse momento, não ódio, mas certo afastamento e desprezo, mesclado de compaixão, tal qual sentiria por outra qualquer escrava atrevida e mal comportada.
En tant qu'épouse offensée, elle s'était une fois irritée contre Isaura, lorsqu'elle avait surpris son mari en train de lui faire des discours affectueux ; mais son ressentiment s'estompait et se serait complètement évanoui, si Léonce ne s'était présenté avec des informations fausses et calomnieuses, lui attribuant la conduite la plus vile. Malvina a commencé à éprouver pour Isaura à partir de ce moment-là, non pas de la haine, mais une certaine distance et un mépris, mêlés de compassion, tout comme elle ressentirait pour tout autre esclave audacieux et mal élevé.

Era quanto bastava a Leôncio para associá-la ao plano de castigo e vingança, que projetava contra a desditosa escrava. Bem sabia que Malvina com a sua alma branda e compassiva jamais consentiria em castigos cruéis; o que meditava, porém, nada tinha de bárbaro na aparência, se bem que fosse o mais humilhante e doloroso flagício imposto ao coração de uma mulher, que tinha consciência de sua beleza, e da nobreza e elevação de seu espírito.
Cela suffisait à Leôncio pour l'associer au plan de punition et de vengeance qu'il projetait contre le malheureux esclave. Il savait très bien que Malvina, avec son âme douce et compatissante, ne consentirait jamais à des châtiments cruels ; ce qu'il méditait pourtant n'avait rien de barbare en apparence, bien que ce fût le fléau le plus humiliant et le plus douloureux imposé au cœur d'une femme consciente de sa beauté, de la noblesse et de l'élévation de son esprit.

— E o que pretendes fazer de Isaura? perguntou Malvina. — Dar-lhe um marido e carta de liberdade. — E já achaste esse marido? — Pois faltam maridos?... para achá-lo não precisei sair de casa. — Algum escravo, Leôncio?... oh!... isso não. — E que tinha isso, uma vez que eu também forrasse o marido? era cré com cré, lé com lé. Bem me lembrei do André, que bebe os ares por ela; mas por isso mesmo não a quero dar àquele maroto. —Tenho para ela peça muito melhor. — Quem, Leôncio? — Ora quem!... o Belchior. — O Belchior!... exclamou Malvina rindo-se muito. Estás caçoando; fala sério, quem é?...
— Et que comptez-vous faire d'Isaura ? demanda Malvina. « Donnez-lui un mari et une lettre de liberté. « Et avez-vous déjà trouvé ce mari ? — Eh bien, il manque des maris ?... Je n'ai pas eu besoin de sortir de la maison pour le trouver. « Un esclave, Leôncio ?... oh !... pas ça. — Et ça, puisque j'ai aussi dupé le mari ? c'était croire avec croire, lire avec lire. Je me souvenais bien d'André, qui boit l'air pour elle ; mais pour cette raison même je ne veux pas le donner à ce coquin. "J'ai un bien meilleur morceau pour elle." — Qui, Léontius ? — Eh bien qui !... Belchior. — Belchior !... s'écria Malvina en riant beaucoup. Tu plaisantes; Sérieusement, c'est qui ?

— O Belchior, senhora; falo sério. — Mas esperas acaso, que Isaura queira casar-se com aquele monstrengo? — Se não quiser, pior para ela; não lhe dou a liberdade, e há de passar a vida enclausurada e em ferros. — Oh!... mas isso é demasiada crueldade, Leôncio. De que serve dar-lhe a liberdade em tudo, se não lhe deixas a de escolher um marido?... — Dá-lhe a liberdade, Leôncio, e deixa ela casar-se com quem quiser. — Ela não se casará com ninguém: irá voando direitinho para Pernambuco, e lá ficará muito lampeira nos braços de seu insolente taful, escarnecendo de mim... — E que te importa isso, Leôncio? — perguntou Malvina com certo ar desconfiado.
— Belchior, madame ; Je suis sérieux. — Mais tu t'attends à ce qu'Isaura veuille épouser ce monstre ? « Si elle ne le fait pas, tant pis pour elle ; Je ne lui donnerai pas la liberté et elle passera sa vie cloîtrée et enchaînée. — Oh !... mais c'est trop cruel, Léontius. A quoi bon lui donner la liberté en tout si tu ne la laisses pas choisir un mari ?... — Laisse-lui la liberté, Leôncio, et qu'elle épouse qui elle veut. — Elle n'épousera personne : elle s'envolera droit pour Pernambouc, et là elle sera bien heureuse dans les bras de son insolent taful, se moquant de moi... — Et qu'est-ce que ça t'importe, Leôncio ? demanda Malvina avec un certain air soupçonneux.

— Que tenho!... — replicou Leôncio um pouco perturbado com a pergunta. — Ora que tenho!... é o mesmo que perguntar-me se tenho brio nas faces. Se soubesses como aquele papalvo provocou-me atirando-me insultos atrozes!... Como desafiou-me com mil bravatas e ameaças, protestando que havia de arrancar Isaura ao meu poder... —Se não fosse por tua causa, e também por satisfazer os votos de minha mãe, eu nunca daria a liberdade a essa escrava, embora nenhum serviço me prestasse, e tivesse de tratá-la como uma princesa, só para quebrar a proa e castigar a audácia e petulância desse impudente rufião. — Pois bem, Leôncio; mas eu entendo que Isaura mais facilmente se deixará queimar viva, do que casar-se com Belchior. — Não te dê isso cuidado, minha querida; havemos de catequizá-la convenientemente. Tenho cá forjado o meu plano, com o qual espero reduzi-la a casar-se com ele de muito boa vontade. — Se ela consentir, não tenho motivo para me opor a esse arranjo.
— Qu'est-ce que j'ai !... — répondit Leôncio, un peu troublé par la question. — Eh bien, moi !... C'est comme me demander si j'ai de la fierté dans les joues. Si vous saviez comme ce sot m'a provoqué en me lançant d'atroces injures !... Comme il m'a défié de mille bravades et menaces, protestant qu'il arracherait Isaura à mon pouvoir... - Si ce n'était pas pour vous , et aussi pour Pour satisfaire les désirs de ma mère, je ne donnerais jamais sa liberté à cette esclave, bien qu'elle ne me rendît aucun service, et je devais la traiter comme une princesse, juste pour briser la proue et châtier l'audace et la pétulance de cette voyou impudent. — Eh bien, Léonce ; mais je comprends qu'Isaura se laissera plus facilement brûler vive que d'épouser Belchior. « Ne sois pas si prudente, ma chère ; nous le catéchiserons correctement. J'ai ici forgé mon plan, par lequel j'espère vous réduire à l'épouser très volontiers. « Si elle y consent, je n'ai aucune raison de m'opposer à cet arrangement.

Leôncio de feito havia habilmente preparado o seu plano atroz. Tendo trazido do Recife a Miguel debaixo de prisão, juntamente com Isaura, ao chegar em Campos fê-lo encerrar na cadeia, e condenar a pagar todas as despesas e prejuízos que tivera com a fuga de Isaura, as quais fizera orçar em uma soma exorbitante. Ficou, portanto, o pobre homem exausto dos últimos recursos que lhe restavam, e ainda por sobrecarga devendo uma soma enorme, que só longos anos de trabalho poderiam pagar. Como Leôncio era rico, amigo dos ministros e tinha grande influência no lugar, as autoridades locais prestaram-se de boa mente a todas estas perseguições. Depois que Leôncio, desanimado de poder vencer a obstinada relutância de Isaura, mudou o seu plano de vingança, foi ele em pessoa procurar a Miguel.
Léontius avait habilement préparé son plan atroce. Après avoir amené Miguel en état d'arrestation de Recife, avec Isaura, à son arrivée à Campos, il le fit enfermer en prison et le condamna à payer toutes les dépenses et tous les dommages qu'il avait subis lors de l'évasion d'Isaura, qu'il avait budgétés à une somme exorbitante. . Par conséquent, le pauvre homme était épuisé des dernières ressources qui lui restaient, et toujours par surcharge devant une somme énorme, que seules de longues années de travail pouvaient payer. Comme Leôncio était riche, ami des ministres et avait une grande influence dans le lieu, les autorités locales se prêtèrent volontiers à toutes ces persécutions. Après que Leôncio, découragé de pouvoir vaincre les réticences obstinées d'Isaura, ait changé son plan de vengeance, il est allé en personne chercher Miguel.

— Senhor Miguel, — disse-lhe em tom formalizado, — tenho comiseração do senhor e de sua filha, apesar dos incômodos e prejuízos que me têm dado, e venho propor-lhe um meio de acabarmos de uma vez para sempre com as desordens, intrigas e transtornos com que sua filha tem perturbado minha casa e o sossego de minha vida. — Estou pronto para qualquer arranjo, senhor Leôncio, — respondeu respeitosamente Miguel, — uma vez que seja justo e honesto. — Nada mais honesto, nem mais justo. Quero casar sua filha com um homem de bem, e dar-lhe a liberdade; porém para esse fim preciso muito de sua coadjuvação. — Pois diga em que lhe posso servir.
— Monsieur Miguel, — dis-je d'un ton formalisé, — j'ai pitié de vous et de votre fille, malgré les désagréments et les dommages que vous m'avez causés, et je viens proposer un moyen de mettre un terme aux désordres une fois pour toutes. toutes, intrigues et troubles par lesquels votre fille a troublé mon foyer et la paix de ma vie. "Je suis prêt à tout arrangement, Signor Leôncio," répondit respectueusement Miguel, "tant qu'il est juste et honnête." « Rien de plus honnête, ni de plus juste. Je veux marier votre fille à un homme bon et la libérer ; cependant, à cette fin, j'ai besoin de beaucoup de votre aide. "Eh bien, dis-moi ce que je peux faire pour toi."

— Sei que Isaura há de sentir alguma repugnância em casar-se com a pessoa que lhe destino, em razão de tola e extravagante paixão, que parece ainda ter por aquele infame peralvilho de Pernambuco, que meteu-lhe mil caraminholas na cabeça, e encheu-a de idéias extravagantes e loucas esperanças. — Creio que ela não deve lembrar-se desse moço senão por gratidão...
— Je sais qu'Isaura éprouvera quelque répugnance à épouser la personne qui lui est destinée, à cause de la passion folle et extravagante qu'elle semble avoir encore pour cet infâme peralvilho de Pernambuco, qui lui a mis mille caraminholas dans la tête, et rempli d'idées folles et d'espoirs fous. — Je pense qu'elle ne doit se souvenir de ce jeune homme que par gratitude...

— Qual gratidão!... pensa vossemecê que ele está fazendo muito caso dela?... tanto como do primeiro sapato que calçou. Aquilo foi um capricho de cabeça estonteada, uma fantasia de fidalgote endinheirado, e a prova aqui está; leia esta carta... O patife tem a sem-cerimônia de escrever-me, como se entre nós nada houvesse, assim com ares de amigo velho, participando-me que se acha casado!... que tal lhe parece esta?... que tenho eu com seu casamento!... Mas isto ainda não é tudo; aproveitando a ocasião, pede-me com todo o desfaçamento que em todo e qualquer tempo, que eu me resolva a dispor de Isaura, nunca o faça sem participarlhe, porque muito deseja tê-la para mucama de sua senhora! até onde pode chegar o cinismo e a impudência!...
— Quelle reconnaissance !... Tu crois qu'il lui fait autant attention ?... autant qu'à la première chaussure qu'il chausse. C'était un caprice étourdi, la fantaisie d'un gentleman riche, et la preuve est là ; lis cette lettre... Le gredin a la légèreté de m'écrire, comme s'il n'y avait rien entre nous, comme ça avec l'air d'un vieil ami, m'annonçant qu'il se croit marié !... comme tu aimes celle-ci ?... qu'ai-je à faire de votre mariage !... Mais ce n'est pas tout ; profitant de l'occasion, il me demande avec toute effronterie qu'à tout moment je décide de me débarrasser d'Isaura, ne le fasse jamais sans le lui faire savoir, car il tient beaucoup à l'avoir comme femme de chambre de sa maîtresse ! Jusqu'où peuvent aller le cynisme et l'impudence !...

— Com efeito, senhor!... isto da parte do senhor Álvaro é custoso de acreditar! — Pois capacite-se com seus próprios olhos; leia; não conhece esta letra?... E dizendo isto Leôncio apresentou a Miguel uma carta, cuja letra imitava perfeitamente a de Álvaro. — A letra é dele; não resta dúvida, — disse Miguel pasmado do que acabava de ler. - Há neste mundo infâmias que custa-se a compreender.
— En effet, monsieur !... c'est difficile à croire de la part de Senhor Álvaro ! — Pour vous donner le pouvoir de vos propres yeux ; lire; Tu ne connais pas cette écriture ?... Et disant cela, Leôncio présenta à Miguel une lettre dont l'écriture imitait parfaitement celle d'Alvaro. « L'écriture est la sienne ; il n'y a aucun doute là-dessus », a déclaré Miguel, stupéfait par ce qu'il venait de lire. - Il y a des infamies dans ce monde qui sont difficiles à comprendre.

— E também lições cruéis, que é preciso não desprezar, não é assim, senhor Miguel?... Pois bem; guarde essa carta para mostrar à sua filha; é bom que ela saiba de tudo para não contar mais com esse homem, e varrer do espírito as fumaças que porventura ainda lhe toldam o juízo. Faça também vossemecê o que estiver em seu possível afim de predispor sua filha para esse casamento, que é de muita vantagem, e eu não só lhe perdoarei tudo quanto me fica devendo, como lhe restituo o que já me deu, para vossemecê abrir um negócio aqui em Campos e viver tranqüilamente o resto de seus dias, em companhia de sua filha e de seu genro.
— Et aussi des leçons cruelles, qu'il ne faut pas mépriser, n'est-ce pas, Monsieur Miguel ?... Eh bien ; gardez cette lettre pour la montrer à votre fille ; c'est bien qu'elle sache tout pour ne plus compter sur cet homme, et chasser de son esprit les fumées qui obscurcissent peut-être encore son jugement. Vous faites aussi ce que vous pouvez pour préparer votre fille à ce mariage, qui est très avantageux, et non seulement je vous pardonnerai tout ce que vous me devez, mais je vous rembourserai aussi ce que vous m'avez déjà donné, afin que vous puissiez ouvrir une entreprise. ici à Campos et vivre paisiblement le reste de ses jours, en compagnie de sa fille et de son gendre.

— Mas quem é esse genro? V. S.ª me não disse ainda. — É verdade... esquecia-me. É o Belchior, o meu jardineiro; não conhece?... — Muito!... oh! senhor!... com que miserável figura quer casar minha filha!... pobre Isaura!... duvido muito que ela queira. — Que importa a figura, se tem uma boa alma, e é honesto e trabalhador?... Lá isso é verdade; o ponto é ela querer. — Estou certo que aconselhada e bem catequizada por vossemece há de se resolver. — Farei o que puder; mas tenho poucas esperanças. — E se não quiser, pior para ela e para vossemecê: o dito por não dito; fica tudo como estava, — disse terminantemente Leôncio.
« Mais qui est ce gendre ? Vous ne me l'avez pas encore dit. — C'est vrai... j'oubliais. C'est Belchior, mon jardinier ; ne sais-tu pas ?... — Beaucoup !... oh ! Monsieur !... avec quelle misérable figure vous voulez épouser ma fille !... pauvre Isaura !... Je doute fort qu'elle le veuille. — Qu'importe le chiffre, s'il a une bonne âme, et est honnête et travailleur ?... C'est vrai là ; le fait est qu'elle veut. — Je suis sûr que conseillé et bien catéchisé par vous, cela se résoudra. "Je ferai ce que je peux; mais j'ai peu d'espoir. — Et si elle ne veut pas, tant pis pour elle et pour toi : le dit pour le non-dit ; tout reste tel qu'il était », a déclaré Leôncio catégoriquement.

Miguel não era homem de têmpera a lutar contra a adversidade. O cativeiro e reclusão perene de sua filha, a miséria que se lhe antolhava acompanhada de mil angústias, eram para ele fantasmas hediondos, cujo aspecto não podia encarar sem sentir mortal pavor e abatimento. Não achou muito oneroso o preço pelo qual o desumano senhor, livrando-o da miséria, concedia liberdade à sua filha, e aceitou o convênio.
Miguel n'était pas un homme de caractère pour lutter contre l'adversité. L'éternelle captivité et la réclusion de sa fille, la misère qui l'accablait, accompagnée de mille angoisses, étaient pour lui des fantômes hideux, dont il ne pouvait affronter l'apparition sans éprouver une terreur et un abattement mortels. Il n'a pas trouvé le prix auquel le seigneur inhumain, le libérant de la misère, accordant la liberté à sa fille très onéreux, et il a accepté l'alliance.



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